Le temps est le meilleur juge. Et l'histoire, de manière sans appel, vient de rendre son verdict. Cellou ne s'est jamais trompé, ni exagéré dans son jugement, ses choix et ses décisions, parfois incompris et controversés mais pas insensés, injustes et inappropriés. Cet homme, d'une foi certaine qui est bâtie sur du roc, né d'une bonne famille, de bon teint, de bon ton et de paume douce se révèle de plus en plus comme un messager de la bonne nouvelle et apôtre du bonheur dont chaque geste, acte ou propos conforte et rassure chacun de ses adeptes sur leur choix de son personnage qui éclaire et adoucit toute âme.
Cellou, qui, les actes n'ont jamais eu peur d'être confrontés par un quelconque jugement de l'histoire vient d'être reconforté avec un couronnement qui sera, fort probablement, une réelle sanctification devant l'histoire et l'éternité.
Si, hier vivait encore dans les chaînes du doute, de l'incompréhension, de la manipulation mais, aujourd'hui, avec un horizon de plus en plus éclaircit, dissipé de toute incertitude, déchaîné de toute ignorance, chacun, de nous, doit être à très mesure, de juger sans illusion et de décider sans regret ni remord son camp: entre Cellou et les autres politiques de l'inconstance, de l'incohérence, au double langage et à double visage devenus l'ombre d'eux-mêmes et des fossiles de l'histoire que nul paléontologue n'y trouvera utile pour l'humanité que regret et dégoût.
Pour tous ceux qui regrettaient un divorce prématuré, une séparation à queue de poisson entre Cellou et les autres qui sont partis de l'UFDG, ont, désormais la réponse à leur incompréhension. Un homme d'une conviction pointue, assidue et exemplaire comme Cellou ne pourra jamais vivre en couple parfait et heureux avec des individus d'une rare volatilité et une mince conviction.
Cellou a trop tôt compris, avec les agissements intempestifs de ses anciens et regrettables collaborateurs qu'il était nécessaire et urgent de se défaire de leur compagnonnage sans profit, encombrant, déplorable et défavorable à son ascension et son émergence politique. Comme dit l'adage: l'ennemi n'est jamais loin.
Malheureusement pour ces derniers et heureusement pour Cellou, leur destin a pris un chemin différent. Le saint d'un côté, les traîtres de l'autre. Où personne ne veut et souhaite être d'ailleurs.
Le verdict de l'histoire est sans appel. Cellou, a juste vu tôt et a agi vite. La vérité n'a pas deux camps: c'est Cellou qui a raison et la base prend acte des faits et dires de chacun.
N'en déplaise !
Par Habib Marouane Camara, éditorialiste.