Pulchellus

Etienne Soropogui : ''Nous ne ferons pas l’économie de nous parler maintenant, demain ou après-demain''

En dépit de ma réputation de boutefeu, j’ai la conviction solidement ancrée que l’avenir de notre pays se trouve dans le dialogue, le dialogue sincère, honnête et permanent.
Nous ne ferons pas l’économie de nous parler maintenant, demain ou après-demain.
C’est dans ce cadre que nous avons accepté de rencontrer une énième fois vendredi après-midi les religieux à leur demande au centre islamique de Donka.
L’objet était aussi de nous faire le retour de leur échange avec le PM tenu jeudi.
Comme vous devez certainement le savoir, nous avons obtenu l’arrêt des poursuites contre Sacko, interpellé dans les conditions catastrophiques et qui a eu le mérite de parasiter le cours normal des échanges entamés sous l’égide des autorités religieuses.
Cette parenthèse ayant été close, ils nous ont demandé en retour de faire l’effort de surseoir à l’organisation de notre manifestation du lundi 20 Mars et d’indiquer une date de notre convenance pour lancer les discussions directes entre les FVG et les autorités de la transition.
Au terme de la rencontre avec les religieux, nous avons eu des échanges entre responsables des forces vives présents.
Nous sommes arrivés à la conclusion que nous pouvons accéder à la demande de report pour donner une chance aux discussions.
Nous avons justement exigé et obtenu des discussions directes avec les autorités de la transition pour parler de questions sérieuses en lien avec nos préalables ainsi que les questions de fond qui concerne le retour à l’ordre constitutionnel.
Je crois qu’il faut essayer d’explorer cette voie jusqu’à ce des éléments contradictoires viennent nous indiquer que nous perdons notre temps.
Et de ce point de vue, nous saurons tirer en temps opportun toutes les conséquences qui s’imposent.
Et personne y compris les religieux ne viendra nous prier de ne plus faire ce que nous croyons être juste pour notre pays.
A présent, Il me paraît désormais urgent de fixer une date d’ouverture des négociations. Et le plutôt serait le mieux.
Il s’agira de décliner le calendrier des discussions, lever les préalables (retour des leaders, libération des prisonniers d’opinions, arrêt des harcèlements judiciaires etc.…) afin d’aborder les questions de fond.
Le combat pour la démocratie est un sport collectif et ce n’est pas en un jour. C’est la constance sur plusieurs et plusieurs jours.
Etienne Soropogui
Président du Directoire Provisoire du Parti Nos Valeurs Communes

0 Commenter la reponse

  1. Avatar

    Publiez le 1er commentaire pour cet article !

Laisser un commentaire