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Affaire Évasion : "C'est pour ne pas régler nos salaires impayés qu'il nous a mis à la porte"

Ils sont 16 journalistes du groupe de presse Évasion Guinée à être licenciés par leur patron en début de semaine à Conakry. Un licenciement que les concernés qualifient d'arbitraire et infondé. Se prêtant aux questions de notre reporter Ben Oumar SYLLA l'un des concernés réagit en ces termes "il nous a renvoyé de façon incohérente qui n'a rien avoir avec la loi et les procédures de licenciement n'ont pas été respectées. C'est une habitude pour Moussa TRAORÉ PDG de Évasion Guinée, il gère la maison à travers ses humeurs. Mais il fait tout ça pour ne pas payer les gens, aujourd'hui il y'a pas un travailleur à évasion que tu sois journaliste, technicien ou agent commercial auquel il ne doit pas de salaires impayés. Chacun de nous à au moins 3 mois de salaires avec lui ,voire 16 mois de salaires impayés avec lui. Ne voulant pas payer tout ça il décide maintenant de nous renvoyer. Depuis qu'il a pris la maison il a renvoyer plus de 100 personnes, en disant qu'il y'a aucun contrat qui nous lie et il se glorifie de ça comme beaucoup d'autres chefs d'entreprises en République de Guinée." Face à l'attitude de leur employeur, ces journalistes ne comptent pas baisser les bras. Ils envisagent saisir les institutions et juridictions compétentes. "Nous allons saisir dès maintenant les juridictions compétentes à la matière comme la Haute Autorité de Communication, L'urtelgui , le syndicat professionnel de la presse privée de Guinée, mais aussi l'inspection générale du travail pour que nous soyons rétablis dans nos droits. On ne peut pas mettre quelqu'un en congé technique ou le licencier sans les préalables, lui mettre dans les conditions lui permettant de tenir pendant cette période à plus forte raison qu'il a des arriérés avec toi et tu le mets en congé technique, et nous connaissons tous la suite des congés techniques en Guinée", a déclaré notre interlocuteur. Et d'ajouter "Nous allons lui montrer que la Guinée est un pays régit par des lois et règlements bien que parfois cela soit piétiné par endroit surtout quand il s'agit des nantis contre les pauvres.", a de nouveau réagi Ben Oumar SYLLA. Mamady 1 KABA

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