La situation socio-politique de la Guinée, engage notre responsabilité en tant qu’acteur politique. Nous devons œuvrer tous dans le sens d’un engagement patriotique, favorisant un climat de développement durable. C’est à ce seul prix que le pays pourra poursuivre son progrès.

On a tous un engagement face à l’histoire, qui doit pouvoir se traduire par un comportement politico-citoyen. Cela y va pour le bien de notre pays, car il faut bâtir une Guinée de perspective. La nouvelle constitution que proposent certains citoyens Guinéens, nous parait une opportunité que nous devrions saisir, car elle répondra aux exigences et à la volonté du peuple de Guinée.

Elle renforcera les acquis de la république et posera les jalons d’une Guinée démocratique, fière et émergeante. Les commentaires et autres interprétations se font à tout-va. Chaque parti politique, groupuscule d’individus ou citoyens a sa propre idée ou sa propre conception sur la question. Quoi de plus normal, que d’organiser un référendum qui départira les positions.

La constitution de 2010, élaborée par le CNT, un organe de transition qui n’avait pas l’expertise nécessaire pour prendre en compte toutes les aspirations des Guinéennes et Guinéens. Nos populations doivent percevoir la participation à une élection ou à un référendum comme un devoir civique et un geste citoyen à accomplir. Ce sont les politiques, les ONG et les organisations de la société civile qui doivent les encourager à comprendre l’importance et la nécessité de prendre part à ces processus.

Nous sommes dans un contexte où, l’opposition politique se trouve fragmentée et pour le moment peine à trouver ses marques, c’est pourquoi, elle fait croire dans ses discours contradictoires, qu’aller au référendum serait un précédent qu’on a jamais vu. C’est pourquoi nous disons Oui à une nouvelle constitution pour un meilleur encadrement juridique de la vie de la nation Guinéenne.

Ibrahima Kalil Kourouma
Président de la Commission Communication NFD